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LUCIE (1916-2010) a traversé tout un siècle dans une grande simplicité, une vie seulement rythmée par les saisons et par les multiples travaux de la terre qui les accompagnent.

Elle a vécu, vieilli là ou elle est née, dans cette solide bâtisse de pierres, au toit de lauzes, à la charpente plusieurs fois centenaires. Elle y restera jusqu’au dernier jour de sa vie grâce à la solidarité des gens du plateau.

C’est une vie au naturel qu’elle a choisi, une vie marquée par une grande rusticité, beaucoup de sobriété et de rudesse ; l’eau claire du bassin était bien froide les mauvais jours et la chaleur du vieux poêle bien légère au cœur de l’hiver. Lucie était viscéralement attachée à sa terre, habitée par beaucoup d’humilité, animée par la foi du charbonnier.
Pour Lucie et sa sœur Vasthie, avec qui elle a vécu en symbiose jusqu’en 2002, pas question de modifier l’exploitation familiale. Peu à peu le troupeau a disparu, arbres et ronces ont envahit terrasses et prairies. Mais c’est à “Dieu” qu’elle abandonne leur sort, le laissant décider de ce qu’il adviendra.Dans cette vie de labeur, Vasthie et Lucie se sont forgées des certitudes. Inséparables, elles se sont protégées mutuellement du monde extérieur. Lucie a résisté, sereine au temps et aux artifices de notre époque, lucide et pleine de bon sens. Elle a su se satisfaire de l’essentiel.

Lucie, après moi le déluge

23,90 €Prix
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